Soutenance de thèse : Valentin Bonnet Gibet

Valentin Bonnet Gibet (LGL-TPE, ENS de Lyon) soutiendra sa thèse, intitulée « Formation de la croûte et histoire thermique Martienne » qui aura lieu le Lundi 23 octobre 2023 à 14h en salle des thèses à l’ENS Monod (46 allée d’Italie, Lyon).

La sismologie a récemment apporté d’importantes informations sur la structure de l’intérieur de Mars et en particulier de sa croûte. L’épaisseur moyenne de la croûte est contrainte entre 50 et 67 km avec une différence de 12 à 34 km entre les hémisphères Nord et Sud. Cette dichotomie est une caractéristique essentielle de la surface Martienne. Dans cette thèse, je propose un nouveau mécanisme pour expliquer sa formation, basé sur un processus de rétroaction positive entre l’épaisseur de la croûte et son extraction. La croûte étant enrichie en éléments producteurs de chaleur, lorsqu’elle est plus épaisse, la base de la lithosphère, qui est une limite rhéologique et donc thermique, est atteinte à une profondeur moindre. Sous une lithosphère amincie, la fraction de liquide dans le manteau est plus élevée, car à une même température mais à plus faible pression. Les vitesses d’extraction de magma sont alors plus élevées et la croûte croit plus rapidement là où elle est plus épaisse. La diffusion de la chaleur dans la lithosphère favorisant les grandes longueurs d’onde, nous proposons que ce mécanisme ait pu générer la dichotomie martienne. Pour le tester, j’ai développé un modèle d’évolution thermique paramétré asymétrique incluant l’extraction de la croûte. Avec ce modèle, nous démontrons qu’une dichotomie crustale se développe et croit à partir d’une perturbation hémisphérique initiale négligeable. Pour une certaine gamme de paramètres, notre modèle est capable de reproduire les observations sur l’épaisseur de la croûte et la structure thermique du manteau. Nous montrons aussi qu’une planète en couche stagnante avec une forte dichotomie d’épaisseur de croûte se refroidit légèrement plus vite qu’une planète dont la croûte est d’épaisseur constante. Enfin, nous démontrons que notre modèle de croissance de la dichotomie fournit également une explication pour la formation de roches différenciées dans les Hautes Plateaux du Sud.

Le jury sera constistitué de :

  • BARATOUX David, Rapporteur, Directeur de recherche, IRD – Université Félix Houphouët-Boigny
  • CHOBLET Gaël, Rapporteur, Directeur de recherche, LPG – Nantes Université
  • SAUTTER Violaine, Examinatrice, Directrice de recherche, MNHN – Sorbonne Université
  • LABROSSE Stéphane, Examinateur Professeur des universités, LGLTPE – ENS de Lyon
  • WIECZOREK Mark, Invité, Directeur de recherche, IPGP – Université Paris Cité
  • MICHAUT Chloé, Directrice de thèse Professeure des universités LGLTPE – ENS de Lyon

Le traditionnel pot de thèse aura lieu dans la salle conviviale du laboratoire (bâtiment M8, 2e étage).

Soutenance de thèse: Selma Benseguane

Selma Benseguane (LGL-TPE) soutiendra sa soutenance de thèse intitulée « De la topographie locale à la morphologie globale: origines et conséquences sur l’activité des noyaux cométaires ». La présentation se tiendra en anglais le lundi 25 septembre à 14h à la Salle Fontannes du Bâtiment Charles Darwin D, RdC, à La Doua.

Les noyaux cométaires présentent une complexité considérable à la fois à l’échelle locale et globale. Des dépressions circulaires, ou « pits », ont été observées sur toutes les comètes de la famille de Jupiter visitées par des sondes spatiales, ce qui a suscité un intérêt pour leur formation et leur évolution par l’activité thermique et l’érosion dans les conditions d’illumination actuelles. De plus, l’irrégularité globale de ces noyaux nous a conduit à examiner son impact potentiel sur leur activité globale et l’importance des données de forme pour ajuster précisément les courbes d’activité observées au sol.

Pour étudier ces questions, nous avons modélisé l’activité thermique, à la fois au niveau des structures topographiques locales, ou pits, et du noyau entier – en fonction de l’objectif de chaque étude – en tenant compte du modèle de forme complexe et des conditions d’illumination de la surface qui lui sont associées. Pour chaque facette du modèle de forme local ou global, nous calculons l’énergie solaire, y compris les effets d’ombre et de self-heating, que nous intégrons comme condition de surface d’un mo- dèle d’évolution thermique. Ce modèle, à son tour, génère des résultats d’activité, tels que les taux de production de gaz ou de poussière et l’érosion locale.

Nous avons étudié les pits présents à la surface de 67P/C-G, 9P/Tempel 1, 81P/Wild 2 et 103P/Hartley 2, pour lesquels nous disposons de modèles de forme 3D à haute réso- lution. Nous avons exécuté les simulations pendant la période correspondant à la durée que chaque comète a passée sur son orbite actuelle au sein du Système Solaire interne (par exemple, 10 orbites pour 67P). Nous avons trouvé que l’érosion des pits, atteinte après toutes les révolutions orbitales, ne peut pas expliquer leur morphologie actuelle. Ceci est valable tant en termes de quantité de matière érodée qu’en termes de schéma d’évolution de la forme résultant d’un tel processus. Par conséquent, les pits ne sont probablement pas formés par l’érosion durant les orbites actuelles du Système Solaire.

Pour notre étude de l’activité globale, nous nous sommes concentrés sur les comètes 67P, 9P et 103P. Ces comètes disposent de modèles de forme 3D et de taux de production observés couvrant suffisamment la période du périhélie. En utilisant ces données, nous avons pu comparer les taux de production d’eau observés et simulés. Nos simulations ont incorporé à la fois des modèles de forme à basse résolution qui conservent la forme globale de la comète et des modèles sphériques avec des surfaces équivalentes. Nous avons également ajusté divers paramètres structurels et thermiques initiaux. Notre étude a conclu que la compréhension de l’activité séculaire des comètes nécessite de prendre en compte les hétérogénéités thermiques ou mécaniques tout autant que la forme, voire plus. Les observations au sol seules ne peuvent pas lever l’ambiguïté entre ces caracté- ristiques, justifiant ainsi une approximation sphérique pour une compréhension initiale de l’activité cométaire.

La soutenance sera suivie du traditionnel pot de thèse.

Soutenance de thèse: Anastasios Gkotsinas

Anastasios Gkotsinas (LGL-TPE) soutiendra sa soutenance de thèse intitulée « Sur la primitivité des noyaux cométaires : modélisation couplée de leur évolution thermique et dynamique”. La présentation se tiendra en anglais le jeudi 21 septembre à 14h à la Salle de Conférence de la BU
Sciences, sur le campus de la Doua.

Les comètes sont une population de petits corps du Système Solaire souvent décrits comme les objets les plus primitifs de notre Système Solaire, détenant des informations précieuses sur sa formation et son évolution. Formées tôt, au même temps que les planètes géantes, dans les parties externes du disque protoplanétaire et dispersées vers l’extérieur peu après leur formation pour être stockées dans des réservoirs lointains et froids, elles sont considérées comme ayant largement conservé leurs propriétés et composition primordiales. Cependant, le niveau de leur nature primitive a commencé à être revu, car un nombre croissant d’observables et d’études théoriques suggèrent la possibilité d’altérations thermiques avant leur retour dans les parties internes du Système Solaire où elles sont généralement étudiées et observées. Dans ce contexte, ce travail vise à examiner le niveau de cette nature primitive pour les différentes familles cométaires de notre Système Solaire. Dans ce but, nous avons développé un modèle d’évolution thermique dédié, conçu pour un couplage efficace aux simulations N-corps qui suivent l’évolution orbitale à long terme des planétésimaux, provenant des parties externes du disque protoplanétaire et évoluant vers des orbites dans la région planétaire, après un séjour prolongé dans les réservoirs extérieurs du système solaire. Nos résultats révèlent la possibilité d’altérations thermiques, affectant principalement le contenu condensé primordial d’hyper-volatiles et dans un second lieu le contenu primordial modérément volatile et la glace d’eau amorphe, au cours des premières phases de la vie des comètes. Une étude comparative indique que les comètes à longue période devraient être la population la moins altérée. Une activité intense, mais sporadique, est également enregistrée dans la région des planètes géantes, alors que les comètes reviennent dans le Système Solaire interne, compatible avec les observables actuelles concernant la population de Centaures. Ces résultats indiquent que l’évolution thermique des noyaux cométaires est inextricablement liée à leur évolution orbitale. Ils indiquent également que l’activité cométaire observée dans les parties internes du Système Solaire provient très probablement de couches déjà altérées, soulignant la nécessité de prendre en compte l’histoire dynamique des comètes lors de l’interprétation des observations actuelles.

La soutenance sera suivie d’un traditionnel pot de thèse qui se tiendra au R6 du bâtiment Géode ou si la météo le permetau square de la Doua, jusqu’à côté.

Démarrage du projet « OCEANID »: à la recherche de l’océan martien

Le projet OCEANID démarre au sein du groupe e-Planets, pour 5 ans!

Ce projet est financé par le programme Horizon Europe de l’Union Européenne (Grant agreement ID: 101045260).

Contexte: la question de l’océan martien…

La vie est-elle unique à notre planète ? Telle est la grande question qui motive l’exploration de la planète Mars. L’eau liquide est indispensable au développement de la vie qui est apparue sur terre il y a plus de 3,5 milliards, très probablement dans les océans primitifs de notre planète. Les missions d’exploration martiennes ont révélé ces dernières décennies que Mars regorgeait de preuves d’un système hydrologique ancien favorable à l’émergence de la vie. Si tel est le cas, il y a tout lieu de penser que Mars a accueilli un océan hémisphérique couvrant les basses terres du nord. Cette hypothèse est aussi ancienne que l’exploration de Mars, mais a été mise à mal au cours des deux dernières décennies faute de preuves. La question de l’océan martien primitif reste l’un des problèmes les plus controversés et non résolus de l’analyse de la planète Mars.

Vue d’artiste de Mars avec un océan basée sur les informations géologiques disponibles (source: wikimedia)

Des découvertes récentes ré-ouvrent cette question montrant que si activité océanique il y a eu, elle est peut-être plus ancienne qu’on ne le pensait avec des dépôts qui ont été enfouis sous des roches plus jeunes mais qui sont aujourd’hui en cours d’exhumation (mis à l’affleurement par l’érosion). Aussi deux rovers (Mars2020/NASA arrivé en 2021 et ExoMars qui sera lancé en 2028) ont des sites d’atterrissage dans des terrains les plus anciens jamais explorés sur Mars, présentant des sédiments potentiellement liés à un système océanique global.

Objectifs d’OCEANID

Pour clore le débat, l’identification de dépôts de même âge, de même composition avec une répartition globale en accord avec un éventuel niveau océanique est nécessaire. Mais de tels indices sont des observations à petite échelle résolues uniquement par un ensemble de données orbitales à haute résolution (> 10 To de données) ou par une exploration in situ restreignant le lien direct avec le contexte global. OCEANID propose de relever ce défi en étudiant à différentes échelles : globale, mésoéchelle et microéchelle en utilisant des jeux de données complémentaires (données satellitaires, données des rovers explorateurs et données expérimentales). OCEANID s’appuiera également sur une méthodologie innovante de fouille de données orbitales : reconnaissance d’objets géologiques par intelligence artificielle, modèles d’évolution d’érosion/dépôt, imagerie du sous-sol par technique radar…

Les objectifs d’OCEANID sont de décrire les plus anciens dépôts sédimentaires martiens accumulés sous les niveaux océaniques possibles, d’établir une chronologie à petite échelle des événements primitifs et de contextualiser les missions Mars2020 et ExoMars au sein du système hydrologique global primitif.

Conclusion

De nouveaux membres (étudiants de thèses, post-doc) nous rejoindrons bientôt sur ce projet et et nous partagerons les résultats au fur et à mesure de notre progression sur ce sujet!

Liens

e-Planets disponible sur le fédivers (Mastodon, etc)

Le site était un peu calme ces derniers temps, mais voici une première news de pré-rentrée: il sera désormais possible de suivre l’activité de recherche planétologie lyonnaise depuis le fédivers!

Qu’est-ce que le fédivers (fediverse en anglais)? Ce sont divers sites qui peuvent se parler entre eux. Avec un compte sur l’un, vous avez accès au contenus des autres, le plus connu est la famille de sites qui utilisent Mastodon.

Le site e-Planets devient lui même un membre à part et les articles seront publiés directement par le compte @blog (qui « repouet » les auteurs).

Profile d’e-Planets depuis l’interface web de Mastodon

L’idée est de pouvoir suivre le site dans ses flux plus facilement. Cette interopérabilité repose sur les plugins fédivers de WordPress et pourraient être un peu instable au début, et tout n’as pas été testé — notament les commentaires.

Si vous voulez un peu plus de publications, ajoutez également @leplanetolog, ou alors si vous êtes utilisateur de MarsSI: @marssi !

Opérations nocturnes de Perseverance

Voilà maintenant plus de 250 jours que Perseverance est sur Mars, ce qui a beaucoup occupé l’équipe e-planets. Cette nuit, Erwin et Cathy étaient en charge des activités du lendemain de l’instrument SuperCam. Les instructions du rover sont envoyées in fine depuis la côte Ouest des Etats-Unis, d’où les horaires (très) décalés… Le laboratoire de géologie de Lyon était transformé cette nuit en salle de contrôle !

Mars click and collect

Perseverance (NASA) qui va arriver sur Mars en février prochain entamera alors sa grande campagne de collecte d’échantillons martiens. Si tout va bien, ils seront récupérés par une vaste mission (ESA/NASA) dans la prochaine décennie.

Rendez-vous le 1er décembre pour un nouveau mardi de l’espace avec la participation de Michel Viso (CNES) et de Cathy. Au programme :18 février 2021 : le « Pick and Collect » de cailloux sur Mars commence !Objectif : rapporter des échantillons, bien choisis, sur Terre dans les années 2030. Même confinés, des centaines de scientifiques à travers le monde préparent ce retour. L’astromobile Perseverance de la NASA va assurer le prélèvement des échantillons. Où aller les chercher ? Comment les choisir ? Qu’allons-nous en faire avant qu’à la fin de la décennie un véhicule européen aille les récolter ?

C’est à suivre en direct dès 19h30 sur twitch.tv/cnes_france?

Perseverance est en route pour Mars !

Le rover Perseverance de la NASA a décollé jeudi 30 juillet de Cap Canaveral, en Floride, au sommet d’un lanceur Atlas 5. Même si nous n’avons pas pu assister à l’événement sur place comme cela était prévu pour plusieurs d’entre nous, nous avons pu le suivre sur Internet et nous nous réjouissons évidemment que tout se soit bien passé !

À l’occasion de cet événement, l’équipe e-Planets a fait quelques apparitions dans les médias. Retrouvez ci-dessous l’intervention de Cathy dans le direct du CNES :

De son côté, Erwin a répondu aux questions de Clubic (lien vers l’article), et a participé à un autre direct sur YouTube :

Le rover, blotti dans sa capsule protectrice et attaché à son module de croisière, a désormais devant lui un voyage interplanétaire de près de sept mois. Vous pouvez suivre sa position dans le système solaire en temps réel ici. Rendez-vous le 18 février 2021 pour l’atterrissage dans le cratère Jezero !

Du nouveau sur Mars : l’équipe e-Planets vous emmène découvrir le site d’atterrissage du rover Perseverance

Pour la première fois dans l’histoire de l’exploration martienne, une agence spatiale, la NASA, envoie un robot explorer les terrains les plus anciens et mystérieux de Mars : une ère que les scientifiques nomment le Noachien, soit il y a environ 4 milliards d’années. Si cette époque est encore peu comprise, les terrains qui s’y sont formés sont marqués par des traces d’activité hydrologique abondante. De plus, c’est à cette époque que la vie apparaît sur Terre, ce qui laisse espérer bon nombre de scientifiques la découverte de potentielles traces de vie ancienne sur des terrains martiens d’âge noachien.

Le site choisi pour l’atterrissage du rover Perseverance (mission Mars 2020) est le cratère d’impact Jezero, ou « lac » en slovène, dont le nom n’a pas été choisi au hasard. En effet, de nombreux indices laissent à penser que ce cratère large d’environ 50 km a un jour été un lac, à une époque où l’eau liquide était stable à la surface de Mars. Jezero possède un delta, connecté à un vaste réseau d’anciennes rivières ayant drainé une des régions de Mars apparaissant la plus riche d’un point de vue minéralogique : la région de Nili Fossae.

En plus de ses terrains à haut potentiel exobiologique, le site d’atterrissage du cratère Jezero expose des roches ayant préservé le passé volcanique intense de Mars au Noachien. Lucia, appuyée de Cathy, Patrick, Loïc, Gilles, Erwin, Sylvain, Cédric et Matthieu, a cette année publié une étude sur ces terrains volcaniques peu communs, riches en olivine et carbonates, dont les résultats ont été repris dans un communiqué de presse de l’ESA, l’agence spatiale européenne.

Les terrains riches en olivine et carbonates apparaissent bleus sur cette vue 3D en fausses couleurs. © NASA/JPL/Université d’Arizona ; traitement de l’image : L. Mandon

L’équipe révèle ainsi que ces terrains formés il y a environ 3,8 milliards d’années résultent le plus probablement d’éruptions volcaniques explosives particulièrement intenses, ayant recouvert la région sous des milliers de kilomètres carrés de cendres et autres dépôts pyroclastiques. Ces terrains font partie des roches qui seront échantillonnées en priorité dans l’optique d’un retour d’échantillons sur Terre. Des analyses poussées en laboratoire permettraient ainsi une comparaison directe entre l’âge de formation estimée depuis l’orbite et l’âge véritable de ces roches, calibrant ainsi la chronologie martienne.

De nombreux membres de l’équipe sont impliqués de près ou de loin dans cette mission, qui nous en sommes sûrs, permettra de lever le voile sur un certain nombre d’incertitudes quant à notre connaissance de l’histoire de Mars, mais qui pourrait également se révéler riche en rebondissements… Affaire à suivre de près !

Meeting scientifique de e-Planets

Lundi 16 décembre, toute l’équipe e-Planets était réunie pour partager les derniers travaux de recherche de chacun. Nous avons eu une belle session sur les petits corps du système solaire en particulier les comètes. Beaucoup de ses travaux sont réalisés dans le cadre du projet ERC THEMISS dirigé par Aurélie Guilbert Lepoutre qui vient de rejoindre l’équipe e-Planets.  Nous avons discuté des derniers résultats du Rover martien curiosity, de la géologie du futur site d’atterrissage du prochain rover américain Mars2020 et de la source possible des météorites martiennes. Nous avons aussi partagé des résultats sur la minéralogie de la croute lunaire et les mécanismes d’ascension des magmas dans cette croute lunaire. Nous nous sommes également intéressés aux modèles numériques de terrain martiens issus de stéréophotogrammétrie et à leur erreur. Enfin, nous avons eu de riches discussions sur la minéralogie martienne que ce soit sur les roches riche en silice ou les roches de la croute martienne riches en pyroxene. En résumé, l’équipe a été bien active en cette année 2019 et de nombreux résultats ont été produits. Vivement l’édition 2020!

Notez les magnifiques pulls de la compagnie norvégienne HYSPEX portés par Lu, Lucia, Melissa et Cathy